Le vécuronium est un agent bloquant neuromusculaire non dépolarisant à action intermédiaire (ABNM) utilisé pour induire la relaxation des muscles squelettiques. Il est administré par voie intraveineuse en association avec l'anesthésie générale pour faciliter l'intubation endotrachéale et maintenir la relaxation musculaire pendant une intervention chirurgicale ou une ventilation mécanique. Le vécuronium détend les muscles en bloquant les signaux entre les nerfs et les muscles. Il est administré avant l'anesthésie générale pour vous préparer à l'intervention. Il contribue à maintenir votre corps immobile pendant l'intervention.

NOMS DE MARQUE

Norcuron - poudre pour injection (10 mg, 20 mg)

Il est administré 20 à 45 minutes après la dose initiale, puis toutes les 12 à 15 minutes si nécessaire.

MÉCANISME D'ACTION

Le vécuronium est un agent bloquant neuromusculaire non dépolarisant qui agit en bloquant de manière compétitive les récepteurs nicotiniques de l'acétylcholine à la jonction neuromusculaire, ce qui empêche la contraction musculaire. Cela provoque une paralysie temporaire des muscles squelettiques et est généralement utilisé en complément de l'anesthésie générale pour faciliter l'intubation endotrachéale et favoriser la relaxation musculaire chirurgicale.

PHARMACOCINÉTIQUE

Absorption

Le vécuronium est peu absorbé et n'est pas administré par voie orale. Le médicament est administré par voie intraveineuse (IV), ce qui rend son absorption complète, car il est délivré directement dans la circulation sanguine.

Distribution

Le volume de distribution à l'état d'équilibre est estimé à environ 300 à 400 ml/kg.

Métabolisme

Le vécuronium est principalement métabolisé par le foie par désacétylation, ce qui produit des métabolites actifs, notamment le 3-désacétylvécuronium. Le composé parent et ses métabolites sont éliminés par une combinaison d'excrétion biliaire et rénale, le foie jouant le rôle principal.

Excrétion

Environ 20 à 30 % de l'élimination totale du vécuronium se fait par excrétion rénale. Environ 40 à 50 % d'une dose est excrétée dans la bile, puis éliminée avec les selles.

PHARMACODYNAMIQUE

Le vécuronium est un inhibiteur neuromusculaire non dépolarisant à action intermédiaire. Il agit par liaison compétitive aux récepteurs cholinergiques nicotiniques de la plaque motrice. Cette action empêche l'acétylcholine de provoquer une dépolarisation musculaire, entraînant une relaxation des muscles squelettiques dose-dépendante et une paralysie flasque.

ADMINISTRATION

Le vécuronium est un inhibiteur neuromusculaire puissant et non dépolarisant qui ne doit être administré par voie intraveineuse que par des cliniciens qualifiés. Il provoque une paralysie temporaire des muscles squelettiques et nécessite une ventilation mécanique pour soutenir la respiration du patient. Avant d'administrer le vécuronium, plusieurs mesures essentielles doivent être prises pour garantir la sécurité du patient et des résultats optimaux.

POSOLOGIE ET ​​DOSAGE

Le vécuronium est disponible sous forme de poudre lyophilisée pour administration intraveineuse, généralement en dosages de 10 mg ou 20 mg.

INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES

L'effet bloquant neuromusculaire du vécuronium peut être renforcé par plusieurs médicaments, notamment les anesthésiques volatils par inhalation, d'autres bloqueurs neuromusculaires et de fortes doses de certains antibiotiques parentéraux. Son effet peut également être intensifié par les sels de magnésium et certains médicaments cardiaques comme la quinidine, l'amiodarone et certains inhibiteurs calciques. En raison de son pH acide, le vécuronium est chimiquement incompatible avec les solutions alcalines comme le thiopental et ne doit pas être mélangé dans la même seringue. Les effets du vécuronium peuvent également être affectés par des déséquilibres électrolytiques et acido-basiques.

INTERACTIONS ALIMENTAIRES

Le vécuronium est un relaxant musculaire administré par voie intraveineuse en milieu clinique, principalement pendant une intervention chirurgicale. Il n'existe donc aucune interaction directe connue avec les aliments. Comme le médicament contourne le système digestif, l'apport alimentaire n'affecte pas son action. Cependant, d'autres substances, comme l'alcool et divers médicaments comme certains antibiotiques et anesthésiques, peuvent interagir avec le vécuronium. De plus, les problèmes de santé sous-jacents du patient, notamment les maladies hépatiques ou rénales, peuvent altérer la façon dont l'organisme assimile le médicament. Tous les facteurs affectant le médicament sont pris en charge par l'équipe soignante qui supervise son utilisation.

CONTRE-INDICATIONS

La principale contre-indication au vécuronium est une allergie connue au médicament ou à l'ion bromure. Puisqu'il s'agit d'un puissant paralysant, il est également absolument contre-indiqué en l'absence d'assistance respiratoire adéquate.

EFFETS SECONDAIRES

• Paralysie et faiblesse musculaire prolongées.

• Dépression respiratoire et apnée.

• Anaphylaxie.

• Effets cardiovasculaires.

• Augmentation de la pression intracrânienne.

• Gonflement au point d'injection.

• Éruption cutanée, démangeaisons ou rougeurs.

• Œdème.

• Étourdissements.

SURDOSAGE

Le principal danger d'un surdosage en vécuronium est la paralysie prolongée des muscles squelettiques, y compris ceux responsables de la respiration.

  • Paralysie musculaire prolongée.

  • Dépression respiratoire ou apnée.

  • Hypotension artérielle.

  • Rythme cardiaque lent.

  • Collapsus cardiovasculaire.

TOXICITÉ

La toxicité du vécuronium est un surdosage ou un effet excessif du bloqueur neuromusculaire, entraînant une paralysie musculaire prolongée et profonde, une insuffisance respiratoire et un potentiel collapsus cardiovasculaire. Le risque de toxicité est le plus élevé chez les personnes dont la fonction hépatique ou rénale est altérée, car ces organes sont responsables de l’élimination du vécuronium et de ses métabolites actifs de l’organisme.

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Vecuronium