Le nilotinib est un inhibiteur de la tyrosine kinase, un médicament anticancéreux utilisé pour traiter la leucémie myéloïde chronique à chromosome Philadelphie positif. Il agit en inhibant la fonction d'une protéine anormale produite par un chromosome Philadelphie défectueux, responsable de la croissance de globules blancs anormaux. Il empêche ainsi les cellules malignes de se multiplier et de se développer, entraînant leur mort. En mars 2018, la FDA a autorisé le nilotinib.
NOM DE MARQUE :
Tasigna – Contient le principe actif du nilotinib. Il est disponible en gélules de 50 mg, 150 mg et 200 mg.
MÉCANISME D'ACTION :
Le nilotinib est un inhibiteur de la tyrosine kinase qui bloque l'action des protéines anormales qui signalent aux cellules cancéreuses de se multiplier. Il se lie au site de liaison à l'ATP de la conformation inactive de la protéine BCR-ABL, ce qui stabilise cette conformation. Structurellement similaire à l'imatinib, le nilotinib se lie à la protéine BCR-ABL avec une affinité plus élevée, ce qui peut contribuer à surmonter la résistance due aux mutations.
PHARMACOCINÉTIQUE :
Absorption : Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 3 heures après administration orale. La prise d'aliments augmente la biodisponibilité orale. Administré 30 minutes après un repas riche en graisses, l'ASC a augmenté de 82 % par rapport à une administration à jeun.
Distribution : Le nilotinib présente un volume de distribution à l'état d'équilibre de 0,55 à 3,9 L/kg.
Métabolisme : Le nilotinib est métabolisé dans le foie, principalement par le CYP3A4, en métabolites inactifs, puis oxydé.
Excrétion : Après administration orale, le nilotinib est éliminé dans les fèces, principalement sous forme inchangée.
PHARMACODYNAMIQUE :
Le nilotinib est un inhibiteur de la transduction qui peut traiter plusieurs leucémies, dont la leucémie myéloïde chronique, en ciblant BCR-ABL, c-kit et PDGF.
POSOLOGIE ET ADMINISTRATION :
Le nilotinib est disponible sous forme de gélule orale. Il est généralement pris deux fois par jour, à jeun, au moins deux heures avant ou une heure après un repas. Prenez le nilotinib tous les jours à peu près à la même heure.
Le nilotinib est disponible sous forme de gélules de 150 mg et 200 mg.
INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :
Les interactions médicamenteuses avec le nilotinib peuvent inclure :
Antiarythmiques : disopyramide, quinidine, amiodarone, sotalol et procaïnamide
Antibiotiques : clarithromycine, moxifloxacine
Antipaludiques : chloroquine
Antipsychotiques : halopéridol, pimozide
Analgésiques opioïdes : méthadone, fentanyl, alfentanil
Anticonvulsivants : phénytoïne, carbamazépine, phénobarbital
Anticoagulant : warfarine
Médicaments anti-VIH : rifampicine
Antifongiques : itraconazole et kétoconazole
Immunosuppresseurs : ciclosporine, tacrolimus et sirolimus
CONTRE-INDICATIONS :
Le nilotinib ne doit pas être utilisé chez les personnes présentant un syndrome du QT long, une hypokaliémie et une hypomagnésémie.
EFFETS SECONDAIRES :
Les effets secondaires du nilotinib peuvent varier d’une personne à l’autre. Ils dépendent également du traitement administré. Les effets secondaires du nilotinib peuvent inclure :
Éruption cutanée
Démangeaisons
Nausées
Vomissements
Diarrhée
Constipation
Brûlures d’estomac
Maux de tête
Vertiges
Perte d’appétit
Maux de tête
Vertiges
Fatigue
Sueurs nocturnes
Crampes musculaires
Perte de cheveux
Peau sèche
Certains effets secondaires peuvent être graves :
Saignements ou ecchymoses inhabituels
Sang dans les urines
Sanglant ou noir
Maux de tête soudains
Douleurs thoraciques
Engourdissement
Nausées
Fièvre
Pâleur
Prise de poids
Gonflement des mains
Urine foncée
SURDOSAGE :
Le patient a pris une dose supérieure à la dose prescrite, ce qui a entraîné un surdosage. Les symptômes d'un surdosage peuvent inclure :
Fièvre
Vomissements
Mal de gorge
Signes d'infection
Somnolence
TOXICITÉ :
La prise de doses supérieures à la dose prescrite entraîne une toxicité. Le nilotinib est métabolisé dans le foie en grande partie par le système du cytochrome P450 et une atteinte hépatique peut être due à l'accumulation d'un intermédiaire toxique ou à une interaction médicamenteuse avec d'autres médicaments.